Guerre et sang

[ma baleiiiiiiiineuuuuu XD c'est fait exprès les fautes d'orthographe ? lol]

Alyss, soiiigneusement drapée dans une cape de tissu épais, pour éviter qu'on ne voie dépasser le moindre bout de chair, histoire de ne pas être prise pour une prostituée de la pire espèce. Elle se faufilait dans les rues, évitant les fusillades et autres combats un peu trop sanglants à son gout. Il fallait qu'elle retrouve la machine. Très très vite. Paris, en pleine révolution, c'était pas vraiment le lieu ni le moment où elle rêvait d'aterrir. C'était peut être passionnant pour les historiens, ça l'était moins quand on était au coeur des barricades...

D'ailleurs, en parlant de barricades... Elle se retrouve à nouveau face à un barrage, dans la rue. Elle aperçoit la Bastille au loin. Mais c'est vraiment pas le moment d'aller visiter. Alyss est coincée. Paris est devenu une souricière. Et les souris se font massacrer, à grand renforts de baïonnette. Elle se faufile dans une maison, par la fenêtre, et en ressort quelques mètres après la barricade. La nuit tombe, sur Paris. Elle court. Où retrouver la machine ? Cette foutue babiole s'en va n'importe-où !

Le capuchon de sa mante tombe. Tant pis, ça n'est pas le plus grave. Elle continue à courir. Elle DOIT retrouver cette machine, avant de se faire tuer. Sans sa foutue curiosité, elle n'en serait pas là, et lui non plus d'ailleurs. Lui ? Un homme qui a l'air perdu, très différent des autres. Certainement un voyageur perdu, qui a touché la machine par erreur. Alyss s'approche, derrière lui.

Pardonnez moi, vous êtes perdu ?

Il se retourne. Alyss retient un cri. Alors cette fois, c'est le comble. La préhistoire et l'Ere nouvelle, face à face, dans le Paris de la révolution. Non mais des fois... Une peur irraisonnée s'insinue en elle. Ils sont tellement différents... Et si...? N'importe quoi peut arriver. D'ailleurs... Alyss pose le yeux sur deux cadavres. Il a tué deux hommes. Alors elle ? Mais c'est de sa faute, s'il est là. Et elle ne l'a pas attaqué, alors que ces deux hommes l'ont certainement fait... Alyss attends, tremblante, la réponse de l'homme.

[beuh aie pitié pour le message le plus long et le plus intéressant du forum quoi ? je m'y crois ? beeeeuh... bon la vérité est que je n'avais aps lot of time and le ptin de clavier avec le quel je fit ce message ne met pas forcément les lettres qu'on tape.... Je le hais ! bref. Répondons. Avec un clavier correct, mais toujours aussi peu de temps. Eh oui, j'ai brevet demaths demain. En même temps, les fofos çà déstresse... certes, chuis aps trop stréssée... Quoi ? Tu t'en fous ? Beeeeuuuuh....]

Elle a eu peur. Je suis différent ? Elle, elle ressemble beaucoup à eux. Je ne comprends pas... Je ne dois pas être assez intelligent pour comprendre. Oui c'est sans doute ça. Je suis trop simple. Me trouve elle beau ? (=> a ton avis ? XD) Comme les filles que je cotoyais ? Je ne sais pas. Je tends la main vers elle. Puis suis son regard. Oh, est-elle impressionnée par mon exploit ? Devrais je lui avouer que ce n'était rien du tout ? Comment ? Oh non... pas de joie d'avoir devant elle un combattant hors norme... non... de la peur ? Un peu. Elle semble chercher quelque chose... Quoi ? je ne sais pas.
Là, çà ne me plaît plus. Il y a trop de "je ne sais pas". Pourquoi suis-je si ignorant de ce monde étrange ? Oh, bon sang, où suis-je ?

La jeune étrangère se tourne vers moi. Je vois ses lèvres qui s'entrouvrent. Oh, ces lèvres. Elle est plutôt belle la jeune étrangère. Etrangère ? Peut être est-ce moi l'étranger... Elle me parle, oh ! étrange... je la comprends parfaitement... comprend elle ma langue ? Je n'ose y croire. Nous sommes donc peut être très proches ! Un espoir gonfle en mon coeur. Je tends une main hésitante vers elle.

"Un peu... Perdu... je suis ..."

Oh, douce demoiselle, pardonnez mon language hésitant ! Nos phrase ne se détachent pas si bien de la bouche que les mots de vos lèvres ! Je ne puis parler avec votre aisance. Comprenez...

"Vous savez... où être ?"

Non. Voilà qui n'était guère correct.

"Oh pardonnez... Vous savez où on est ?"

Voilà qui était mieux. Mais pourtant, je ne suis pas fier. Oh par elgor ! Où suis je ? Dans quel monde suis tombé ! Ne préférais je point tomber esclave aux griffes de mes ennemis ? Et n'aurais je pas souhaité cette arrivée impromtue dan ce monde décalé si j'avais été aux mains de ces scélérat. Que l'homme est complexe dans ses sentiments ....



Edit : mais je rigolaiiiiiis ça arrive à toutle moooonde XDDDD j'adore tes posts de 20km ^^ et merde, pour demain, même si c'est pas la peine de te stresser !

[au passage, écris moua une leeeeeettreeeeeeeuh... steuplééé... t'es en vacs...]

En entendant la réponse hésitante de l'homme franchir ses lèvres, Alyss remercia le ciel d'avoir permis qu'il la comprenne. Pour un peu, elle lui aurait sauté au cou. (pas au ciel, bien sur hein...) Un large sourire illumina le fin visage de la jeune fille. Merveilleux. Et en plus, il semble se rendre parfaitement compte de ses fautes et les corriger rapidement... Qui a dit que nos ancêtres étaient stupides ? Hogoerwen (eh oui, l'avantage du narrateur sur le personnage : l'omniscience ^^) est la preuve vivante que non. Alyss pose à nouveau les yeux sur les deux cadavres. Et s'il venait de tuer tous leur descendants et de modifier le futur ?

Une salve de coups de feu qui les manque de peu la rassure sur ce point. Ils seraient morts, de toutes façons. En revanche, ils ne semblent pas en être les victimes voulues, on a tiré là par acquis de conscience, histoire d'être sur que le secteur est... nettoyé. Alyss reporte son attention sur l'homme qui se trouve en face d'elle et qui, lui aussi, après avoir tourné la tête en direction des tirs, la regarde.

* J'ai vraiment détraqué le temps. Si je n'avais pas été là, qu'est-ce qu'il lui serait arrivé ? *

Facile, malgrès sa force et ses talents de chasseur, Hogoerwen aurait fini par être vaincu, et tué. Alors qu'il n'avait rien demandé, lui... Les canons de beauté avaient certainement subi des modifications très importante entre la préhistoire et l'Ere nouvelle, mais Alyss trouvait à l'inconnu un charme étrange. Pour commencer, elle se surprenait à préférer sa haute stature et sa robustesse aux hommes rachitiques de son époque. Mais elle divaguait. En temps normal, elle ne l'aurait même jamais rencontré. Alors inutile de s'attarder sur le sujet...

Nous sommes dans le futur. Mais il ne faut pas rester là, je t'expliquerais mieux plus tard. Nous devons retrouver la machine...

Il la comprenait parfaitement, alors pourquoi se sentait elle obligée de lui parler comme à un jeune enfant qui apprends le language des hommes ? Elle rougit de sa bêtise. Ca faisait bien deux ans qu'elle n'avait rougi devant personne, d'ailleurs. Mais qu'étais le temps pour elle à présent ?